Running : Retour sur les 20km de Paris



Dimanche 09 octobre, je prenais sous un magnifique ciel bleu, le départ de la 38ème édition des 20km de Paris. J'avais entendu beaucoup parlé de cette course et ça faisait un moment que je voulais la faire. Malheureusement depuis 2 ans, il y avait systématiquement quelque chose qui m’empêchait d'y participer.

J'avais d'autant plus hâte de faire cette course, que cet été, mon papa qui m'a donné la passion de la course à pied, a décidé de me rejoindre sur cette course. Mon père vit dans le sud, on a donc très peu d'occasion de courir ensemble. C'est même notre première course ensemble ! Les jours précédents la course, je suis comme une enfant.

Retrait des dossards :

Alors que la météo n'est pas à son mieux, je retrouve mon papa le samedi midi pour récupérer nos dossards sur le Champs de Mars. Tout se fait assez rapidement, tout est bien organisé. Le t-shirt cette année est plutôt sympa (il avait beaucoup fait parler de lui l'année dernière, soyons francs il était moche !) On fait le tour des stands, mais il fait assez frais alors on ne traine pas trop.
On profite de la journée pour passer du temps ensemble et mine de rien on piétine pas mal dans Paris... Pas une très bonne idée avant une course.


Jour-J :

Le départ était donné à 10h, mais en fonction des SAS, une heure décalée nous était indiquée. Mon SAS devait partir à 10h30 mais comme mon père, cet (adorable) bêta, c'est trompé de SAS à l'inscription, lui devait partir à 10h40. J'avais donc prévu de me mettre avec lui dans le SAS 1h55-2h04. Nous sommes arrivés sur place vers 9h45 et là je dois dire que c'était tout simplement N'IMPORTE QUOI !
Déjà sur le mail d'information il était indiqué que l'on pouvait venir par le RER C "Champ de Mars", sur ma ligne donc. Hors une fois sur le départ, j'ai appris que la station était fermée à cause de la course. J'ai donc dû changer mon parcours et le rallonger de 10 minutes...
Ensuite l'entrée des consignes n'étaient tout simplement pas indiquées. Et pour arranger les choses l'entrée des SAS bloquait carrément l'accès, sans parler de la queue pour les toilettes qui s'y mélangeait et qui a créé une grosse cohue... En gros, UN ÉNORME BAZAR !

Alors oui la sécurité renforcée ça créer des bouchons. Sauf qu'au final, c'est l'effet inverse.  Il faut normalement éviter les groupements de foule. Zéro pointé ! J'aurais été une déséquilibrée avec une envie de tous nous faire exploser, j'aurais fait des dégâts !  Mais on s'en fout on n'était pas officiellement encore sur le site, donc les organisateurs n'auraient pas été responsables (mais on serait quand même tous morts).
Bref, pour rejoindre les consignes (déjà presque toutes complètes), faire un pipi et essayer d'entrer dans le SAS +1h55, il était déjà temps de rejoindre la ligne de départ. Je DÉTESTE être en retard sur une course !

On approche du pont d'Iéna et les gens commencent à courir dès qu'ils voient l'arche "20km de Paris". Mais c'est juste décoratif, ce n'est pas la ligne de départ. Heureusement, avec La Parisienne je me doutais que le départ serait au même endroit, donc à la sortie du pont. Mais on n'a même pas le temps d'y arriver que le départ de notre SAS est lancé. À l’arrache quoi.

Spoiler : je finis la course !

11h départ (au lieu de 10h40).

1 km : Forcément ça piétine beaucoup. Je me retrouve même à l'arrêt quelques instants. Résultat je finis ce premier kilomètre en 6'11. Il va falloir rattraper ce retard !

2 km - 5 km : La première montée arrive sur l'avenue Marceau, j'essaye de ne pas trop forcer pour ne pas me fatiguer, ce n'est pas le moment de rattraper mon retard. Pour ça, il y a la descente sur l'avenue Foch ! On entre dans le bois de Boulogne et ça roule tout seul, je suis en forme, mon papa se sent bien aussi, tout est parfait ! C'est l'heure du ravito, je prend juste de l'eau au passage.

5 km - 8 km : À ce stade de la course, je pensais qu'on doublerait moins de gens. Erreur ! Certes on était dans un SAS inférieur à notre niveau, mais on slalome encore énormément. Un vrai jeu de coudes incessant ! Malgré ça on garde notre rythme de 5'35 au kilomètre.

8 km - 10 km : Je profite de ma course au maximum, il fait beau, c'est le pied ! On longe l’hippodrome d'Auteuil et nous revoilà dans Paris, prêts à passer le cap des 10km. Petit arrêt ravito, cette fois je prends aussi une orange. Je ne suis pas la seule, par terre c'est une vraie patinoire de quart d'orange !

10 km - 14 km : On passe les 10km en 56 minutes, bon on n'est pas trop mal. Je me demande si je peux en refaire 10, la réponse est oui, sans problèmes ! On arrive sur les quais, vue sur la Tour Eiffel, toujours un plaisir. Je commence à manger ma pâte de fruit pour prendre des forces sur la fin de parcours.

14 km - 17 km : Comme toujours, passé le 13ème c'est la dégringolade. Gros coup de mou. Je me rappel le trajet des 10km Paris Centre et ses fichus tunnels, et ça me mine le moral. Pour finir de m'achever, en slalomant encore et toujours je me prends un coup de coude dans les côtes. Respiration coupée, grosse douleur. J'essaye malgré tout de suivre mon père qui me booste, mais j'ai dû mal à respirer et je me tape donc un point de côté. Je suis en mode boudeuse et mon rythme s'en ressent ! Même le dernier ravito ne me donne pas de force, une nouvelle orange, de l'eau et je finis ma pâte de fruit, car comme d'habitude en solide, il n'y a que des fruits secs !

17 km - 19 km : Il reste que 3km ! Cette idée me rebooste, on a un temps correct malgré les montées et mes déboires des kilomètres précédents. On passe sur le pont Royal et c'est parti pour une ligne droite direction le musée d'Orsay.

19 km : J'essaye vraiment d'accélérer pour rattraper le retard pris au 14 kilomètre, mais j'ai clairement du mal ! Heureusement le public est là pour nous encourager et j'entends beaucoup de "Allez Fanny". Du coup ça me fait l'effet d'un champignon sur Mario.

20 km : Je finis main dans la main avec mon papounet en 1:53:50. Clairement, l'objectif était juste de faire moins de 1h55 et de prendre du plaisir en courant avec mon père. Par de record perso à aller chercher, on verra une prochaine fois. Du coup je suis ravie !


On attrape notre sachet de ravito Bio'C Bon (pomme, compote de pomme, barre de céréales, cookie, eau) et notre jolie médaille et on file récupérer nos sacs à la consigne.
Et là je jubile, mettre les consignes sur le stade, c'est génial ! Se poser sur l'herbe synthétique, donc bien confortable après 20km, c'est l'extase. Surtout avec ce magnifique soleil. On aurait pu rester là toute la journée, mais on devait rentrer, car on nous attendait pour manger.


Malgré un magnifique parcours, une super ambiance, et une bonne appréciation, je reste dubitative sur cette course. Le gros bazar sur le départ m'a gâché l'excitation d'avant-course et m'a même fait angoisser, ce qui enlève tout le plaisir ! Je suis contente de l'avoir enfin faite, mais pas sûre de reprendre le départ. Surtout que l'année prochaine, je veux vraiment faire la Paris-Versailles !

Les "+" :
- Un parcours très sympa.
- Les ravitaillements bio.
- Un parcours bien animé.

Les "-" :
- Un gros, GROS problème d'organisation sur le départ.
- Des slaloms sur tout le parcours, surement dû à des SAS non respectés.

Vous avez participé à cette course ? Qu'en avez-vous pensé ?

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CONVERSATION

4 commentaires:

  1. Bravo pour ta course ! C'est vrai que c'est pénible de slalomer au début... A cause de ça, j'évite un peu les grandes courses (slalom sur 21 km au semi de Bordeaux, ça m'a vaccinée lol). En tous cas ça doit être super sympa de courir avec son papa :)

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    1. Oui ça l'était :)
      Quand c'est juste au début ça va ! Là le problème c'est qu'on était dans le mauvais sas, donc forcément avec des coureurs moins rapide.

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